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Composés organiques volatils (COV) : qu’est-ce que c’est ?

Plus connus sous l’acronyme COV, les composés organiques volatils regroupent une très grande famille de composés organiques qui se dissipent facilement à température ambiante. Cette grande volatilité leur permet de se propager rapidement dans l’air. Ces organismes polluants sont plus présents dans l’air intérieur que dans celui extérieur et certains d’entre eux sont dangereux pour la santé humaine, animale et végétale.

Le Composé Organique Volatil (COV), définition

Un composé organique volatil est une molécule qui est constituée d’atome de carbone et d’hydrogène et qui s’évapore rapidement dans l’atmosphère depuis son état liquide ou solide. Un bon nombre de COV est fréquemment présent dans l’air. Il s’agit du formaldéhyde, du benzène, du dichlorométhane et du xylène. Par ailleurs, on distingue également les aldéhydes, l’alcool, l’hydrocarbure, etc.

L’origine des composés organiques volatils

Les composés organiques volatils ont une provenance naturelle. En extérieur, les volcans, les forêts, les émissions végétales et les fermentations sont autant de sources pour l’émission de ces gaz. En ville, ils proviennent essentiellement des activités humaines (les gaz d’échappement, la combustion, l’utilisation des engrais et des solvants, etc.). Ils entrent aussi dans la fabrication de plusieurs produits utilisés au quotidien au sein des ménages tels que les parfums, les plastiques, le vernis, les solvants, les insecticides, etc.

Les COV : impacts sur la santé humaine

Leur capacité à s’évaporer rapidement et régulièrement augmente la teneur de l’air en COV et cela a des impacts directs, mais aussi indirects sur la santé des personnes qui y sont exposées.

Les impacts directs

Les composés organiques peuvent s’introduire dans l’organisme par plusieurs moyens. Il peut s’agir de la voie respiratoire ou de la voie digestive ou même de la voie cutanée. Certains d’entre eux sont cancérigènes. C’est le cas du formaldéhyde plus connu sous le nom de formol qui peut être mis en cause dans le diagnostic du cancer du nasopharynx et entraîne également une irritation des yeux et du nez. Le benzène quant à lui peut entrainer la leucémie et le tétrahydrofurane nuit au foie, mais aussi aux nerfs.

Les COV peuvent aussi être vecteurs de plusieurs autres types d’intoxication et sont parfois des causes avérées de troubles liés à la santé reproductive.

Les impacts indirects

Les COV impactent indirectement la santé humaine à travers la formation d’ozone. En Europe, la concentration de l’ozone a augmenté de 2,4 % par an entre 1970 et 1990 dans la basse atmosphère. Cela a entraîné une importante montée du risque de l’asthme chez les personnes du troisième âge, mais aussi dans la couche juvénile.

Ces COV touchent également la faune et la flore. La croissance de la quantité d’ozone troposphérique et la présence de l’oxyde d’azote induisent la présence de gaz à effet de serre ce qui modifie le climat. Présents dans de nombreux éléments auxquels nous sommes exposés, il est impossible de ne pas les incorporer. Cependant, il est possible de réduire le degré d’exposition en diminuant leur concentration dans l’air. Cela va passer par une détection de leur concentration en temps réel grâce à une surveillance à distance, qui peut être réalisée grâce aux transmetteurs radio Enless Wireless de qualité de l’air et à la mise en place d’actions correctives en cas de seuils hauts détectés telles que une bonne aération de lespace de vie et l’adoption de gestes plus écologiques.