Dans la majorité des logements collectifs et des bâtiments accueillant du public de type hôtels, maisons de retraites, … les bailleurs et les sociétés privées optent pour un chauffage et/ou une production d’eau chaude sanitaire collective. Comme tout type d’installation de plomberie, leurs réseaux d’eau chaude sanitaire nécessitent aussi un entretien et une surveillance. Cela doit être fait régulièrement afin d’assurer le bon fonctionnement du système et le bien-être des occupants. Dès lors, certains points sont à considérer pour assurer la surveillance des réseaux d’eau chaude sanitaire.
Mieux connaître toutes les installations
Pour l’efficacité des dispositifs de protection des réseaux et des traitements d’eau dans un bâtiment, chacun d’eux doit être vérifié et entretenu. Cela permet de contrôler le fonctionnement du réseau et du système de production d’eau chaude. De plus, cela favorise la maintenance des performances énergétiques de l’ensemble du réseau.
Cependant, pour assurer cette surveillance et cet entretien, il faut avoir une bonne connaissance de l’installation. Le travail semble un peu difficile si la personne qui s’occupe des travaux ne connaît pas le système. D’une manière générale, la plomberie est un domaine spécifique et sa pratique nécessite plus de connaissances. C’est la seule condition pour assurer le bon fonctionnement du système. C’est aussi le cas pour les réseaux d’eau chaude sanitaire qui doivent être monitorés par des sociétés de maintenance expertes.
Relever les températures de boucles d’eau chaude sanitaire
La vérification de la température est l’un des points importants dans la surveillance des réseaux d’eau chaude sanitaire. Pour le confort et le bien-être des occupants, il faut veiller à la bonne température de l’eau chaude sanitaire.
La température ne doit être ni trop élevée ni trop basse. Si elle est trop élevée, cela engendre une perte d’énergie sans oublier les éventuels risques de brûlures. Par contre, si elle est trop basse, il y a un risque de prolifération des légionelles dans le réseau de distribution ce qui peut mettre en danger les utilisateurs. Dans ce cas, elle doit être supérieure ou égale à 50° C. L’un des moyens de vérifier cette température est de la relever régulièrement. Cette relève peut se faire à distance, selon une périodicité paramétrée, au moyen de transmetteurs radio de température avec sonde de contact PT100 ou PT1000 Enless Wireless. L’IoT apparaît ainsi bien adapté à ce type d’application, en appui sur des technologies radio telles que Sigfox, LoRaWAN, LoRa par exemple. À cette opération s’ajoute aussi le prélèvement de l’eau. Cela permet de connaître la qualité de cette dernière.
Contrôler les disconnecteurs ou les clapiers antipollution
Le disconnecteur a toute son utilité pour protéger le réseau de distribution d’eau potable de toute pollution. Pour cela, il empêche le retour des eaux sales dans le réseau de distribution. Ainsi, chaque utilisateur pourra bénéficier de l’eau potable. Pour assurer sa fonction, il doit être placé entre le réseau de distribution d’eau potable et le réseau secondaire. Sur ce dernier se véhiculent les eaux à risque de contamination.
Lors de la surveillance des réseaux d’eau chaude sanitaire, il est alors important de vérifier le disconnecteur. Dans certains cas, cet appareil est remplacé par un clapier antipollution. Celui-ci est souvent constaté dans les réseaux de distribution d’eau de catégorie 2. Ces deux appareils créent un espace de séparation et de sécurité. Il est alors important de les contrôler régulièrement.