Outre les accords de régulation environnementaux internationaux et continentaux historiques bien connus, le secteur de l’industrie répertorie à des niveaux régionaux de nombreuses directives en faveur de la préservation de l’environnement via la réduction des gaz à effets de serre.
On notera les réglementations précises sur les installations intégrant des procédés de combustions en fonction du niveau de puissance électrique atteint. Les rejets massifs de CO2, particules, SO2, H2O et les variations de température et de pression associées imposent des normes de systèmes d’analyse de gaz (CEMs) assez strictes (et notamment une analyse des marqueurs en temps réel, toutes les 10 secondes), comme en fait état dans le détail le document publié par le Gimelec*, dans le cadre de la Conférence Inaugurale de ses Membres du Comité Analyseur de Gaz.
Si les normes sont très strictes concernant les installations de combustion, ces dernières ne sont pas les seules industries impactées par des exigences en matière de surveillance de la qualité de l’air et l’on note que les sensibilités sont également diverses.
Certains procédés industriels comme ceux qui fondent l’industrie vini-viticole des régions Bordelaise, Bourguignonne et Provence-Languedoc sont également soumis à des exigences particulières. La sensibilité tient pour ce cas précis davantage à des préoccupations d’ordre sanitaire puisque la fermentation alcoolique, étape essentielle de la fabrication d’un vin, produit d’importants dégagements de CO2. Ces dégagements de CO2 à proximité des cuves peuvent présenter un danger potentiel pour le personnel, d’où la nécessité de monitorer le taux de dioxyde de carbone de l’environnement afin de s’assurer qu’il n’excède pas le seuil de 0,5% (le taux normal dans l’air se positionnant aux alentours de 0,03%). La pose de capteurs de CO2 à proximité des cuves tels que les transmetteurs de CO2 des gammes Wireless M-Bus 169 MHz et Sigfox d’Enless Wireless couplés à des automates ou à des plateforme de visualisation, d’analyse de données et d’alertes peut constituer une solution efficace. Précisons en effet que le CO2 étant inodore et incolore et l’intoxication par le CO2 se manifestant bien avant les effets de la raréfaction de l’oxygène, il est impossible d’évaluer le risque par la simple perception sensorielle.
Le captage des émissions de dioxyde de carbone permet ensuite de contrôler l’efficacité des dispositifs d’extraction de CO2 en place, de mettre en place des systèmes de compensation du débit extrait par un débit équivalent d’air neuf ou encore de prévoir des poses de ventilateurs…
Le secteur du bâtiment n’est pas non plus en reste. On se souvient du décret gouvernemental n°2012-14 prévoyant la mise en œuvre en France de la surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public tels que les écoles, les crèches… Mais pas seulement. Les lieux publics culturels sont également concernés ; c’est le cas du Carré d’Art à Nîmes qui a récemment été équipé d’une quarantaine de capteurs de CO2, température et humidité d’ambiance Wireless M-Bus 169 MHz d’Enless Wireless par l’un des leaders de la transition énergétique en France, Engie Cofely. Ce dispositif de monitoring a été pensé pour la protection des publics mais aussi des œuvres, dans un souci de pérennité. Il a également permis la réalisation de 30% d’économie de gestion d’énergie.
L’offre Enless peut ainsi répondre de plusieurs manières aux exigences gouvernementales, environnementales et sanitaires en matière de surveillance de la qualité de l’air. Le transmetteur de température, humidité et CO2 Enless Wireless est disponible en Sigfox et Wireless M-Bus. Il permet une périodicité modulable configurable par exemple toutes les minutes et intègre une haute tolérance environnementale (-20°C / +55°C).
Enless prévoit également la sortie prochaine de son transmetteur de COV, CO2, température et humidité d’ambiance qui permettra également une mesure du taux de particules.
* Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés
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